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2015

Premier état des lieux global de la pollution plastique des océans

L'ODYSSÉE 2015 EN QUELQUES CHIFFRES
15 Pays visités
17 Escales
1 Mission scientifique
6945 Visiteurs à bord

La « Race for Water Odyssey » (R4WO) est partie le 15 mars 2015 de Bordeaux en France.Cette expédition avait pour but d’analyser les plages des îles situées dans le périmètre des 5 gyres océaniques afin d’établir le premier état des lieux global de la pollution plastique des océans et de ses conséquences sur les populations. Afin de faciliter la comparabilité des données collectées, cette mission a pu être effectuée en un temps record de moins de 300 jours grâce au MOD70, un trimaran de course et premier navire « Race for Water ».

 

L’équipage est également parti à la rencontre des différents acteurs locaux (populations, autorités, ONGs, etc.) afin de comprendre leur manière d’appréhender la pollution plastique.

Un an d’expédition et le constat est sans appel : le plastique est partout, dans des proportions effrayantes et principalement sous forme de micro voire de nanoparticules réduisant les chances de pouvoir un jour nettoyer les océans. Il faut en revanche stopper l’hémorragie et s’attaquer au problème à la source, à terre, en empêchant les déchets d’atteindre les océans.

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LEARN – Dresser un état des lieux global de la pollution des océans par le plastique et évaluer ses conséquences.

Les îles situées au cœur des grands gyres océaniques agissent comme de véritables pièges à déchets : elles interceptent les plastiques transportés par les courants et les accumulent sur leurs plages. Ces rivages constituent ainsi des sites d’échantillonnage représentatifs de la pollution présente dans les eaux environnantes.

Lors de sa première Odyssée en 2015, la Fondation Race for Water a conduit une campagne scientifique d’envergure internationale afin d’évaluer cette pollution selon un protocole standardisé inspiré de la méthode de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration). Trente plages situées dans les gyres Atlantique, Pacifique et Indien ont été étudiées pour caractériser, de manière quantitative et qualitative, les macro-déchets et plus particulièrement les microplastiques.

 

Ces premières analyses ont mis en évidence qu’une majorité des plastiques échoués sur ces îles étaient de très petite taille. Ces « micro-plastiques », véritables éponges à polluants, sont aujourd’hui identifiés comme particulièrement préoccupants en raison de leur potentiel toxique sur la faune marine.

Une équipe de chercheurs de l’Université de Bordeaux, en collaboration avec l’ONIRIS à Nantes et l’EPFL à Lausanne, a ensuite mené plusieurs années d’études sur les échantillons collectés, afin d’évaluer les effets écotoxicologiques de ces microplastiques sur les premiers stades de vie des poissons — cellules, embryons, larves et juvéniles.

Les résultats de cette mission scientifique majeure sont détaillés dans l’article consacré à cette étude :
« Les impacts alarmants des micro-plastiques sur les larves et embryons de poissons ».

 

SHARE – Fédérer le grand public, les industries et les législateurs pour lutter contre la pollution plastique

Susciter l’intérêt du grand public, des industriels et des législateurs pour la pollution plastique est également une finalité importante de l’expédition. A chaque escale, le grand public, les médias, les autorités locales et les politiques ont été sensibilisés grâce aux nombreuses actions et évènements organisés. L’équipe a mis tout en œuvre afin d’alerter le plus grand nombre aux enjeux de l’eau et à la nécessité de lutter contre la pollution plastique. Un intérêt particulier a été accordé aux plus jeunes au travers d’activités éducatives et ludiques ainsi qu’avec la création d’outils pédagogiques pour les écoles.

« Au-delà du constat, cette première campagne a permis de recouper les connaissances acquises pour définir les leviers d’action concrets à mettre en œuvre. Elle a mis en évidence la nécessité d’agir en amont, en empêchant l’entrée du plastique dans les voies d’eau et en favorisant la valorisation des déchets.
Véritable tremplin vers des solutions durables, l’Odyssée 2015 a ainsi posé les bases d’un engagement à long terme de la Fondation : transformer la recherche en actions tangibles pour réduire la pollution plastique à la source ».

 

ACT – Recouper les données récoltées dans le but de développer des solutions concrètes pour le futur

Au-delà du constat, cette première campagne a permis de recouper les connaissances acquises pour définir les leviers d’action concrets à mettre en œuvre. Elle a mis en évidence la nécessité d’agir en amont, en empêchant l’entrée du plastique dans les voies d’eau et en favorisant la valorisation des déchets.
Véritable tremplin vers des solutions durables, l’Odyssée 2015 a ainsi posé les bases d’un engagement à long terme de la Fondation : transformer la recherche en actions tangibles pour réduire la pollution plastique à la source.

 

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