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Odyssée 2 octobre 2019

Stop devant l'île de Pantagalan.

Race for Water a quitté Puerto Princesa, Palawan, Philippines et s'est amarré à quelques milles dans le nord, devant l'île de Pantagalan afin de rencontrer la population locale.

Récit de navigation par notre capitaine, Jean-Marc Normant.

« Nous voici partis de Puerto Princesa ! La mer est belle, pas une ondulation, notre vaisseau solaire est à son aise glissant sur cette mer de velours.

Cap vers l’Ile de Pantagalan un peu plus au nord, la navigation est très intéressante car nous allons devoir traverser une zone où les ilets et les coraux dessinent un véritable labyrinthe. La navigation de nuit me parait exclue sachant que la cartographie dans cette zone est parfois approximative. Tout va bien et profitons d’un décor fabuleux sous une chaleur étonnante, quasiment toute la journée au-dessus de 40 degrés. La mer elle-même est au- dessus de 30° et plus.

Notre première journée de navigation s’achève. La nuit tombe et nous mouillons l’ancre dans une vallée sous-marine. Un fond de sable entouré de corail à fleur d’eau, nous promet une soirée paisible à l’abris des vagues et autres navires croisant dans la zone.

Le lendemain matin, nous reprenons notre route. Au bout de quelques heures de navigation, nous voici dans un étroit passage, tout proche de la berge formée par une mangrove dense que nous devinons habitée de nombreux animaux. Un véritable sanctuaire protecteur. 

Sortis de ce passage, nous arrivons dans une grande baie. Sur la carte, le passage semble simple et la route toute tracée vers notre destination… Nous observons le plan d’eau, et … Surprise ! Une quantité invraisemblable de bouées distantes d’une dizaine de mètres les unes des autres forment un véritable piège étendu sur la totalité de la baie. Sous ces bouées, des lignes dans lesquelles nous pouvons bloquer nos hélices. 
Nous sommes à l’entrées d’une ferme perlière. Appliqués à trouver un passage nous continuons notre progression.
Mais la largeur de notre bateau nous handicape et nous trouvons de l’aide auprès d’un pêcheur local qui nous guidera vers la sortie.

La suite de notre navigation nous amène auprès de l’île de Pantagalan. Monsieur Tardieux et son épouse, propriétaires de ce petit bout de paradis, nous invitent afin de rencontrer les enfants des écoles locales.

De mon bureau alors que j’écris ce petit mot, j’entends les enfants poser des questions, très intéressés par leur visite à bord de Race for Water.
Nous sentons cette énergie positive alors que nous montrons le pire de la pollution que nous dénonçons, la joie que véhiculent ces enfants, est palpable, certains que le monde qui les attends est une promesse de bonheur.

Travaillons ensemble. Faisons en sorte que ce bonheur à venir ne soit pas une illusion . 

Agir maintenant et ne plus attendre. »

Merci à nos partenaires locaux pour leur soutien


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