Une délégation Rapa Nui au C.N.P.P de Vernon
C’était le 5 septembre 2018, la municipalité de Rapa Nui et la Fondation Race for Water ont signé un protocole d’accord sur un processus d’implémentation, à l’horizon 2020, de la solution Biogreen. Cette dernière permet une transformation des déchets plastiques en énergie, sous l’effet de la pyrolyse, et est développée en collaboration avec notre partenaire ETIA.
La semaine passée à Vernon, près de Paris, une délégation Rapa Nui composée d’une quinzaine de personnes* a effectué le déplacement depuis l’île chilienne la plus reculée au monde, afin de visiter l’unité pilote qui est accueillie dans l’enceinte du CNPP, un acteur international de référence en matière de prévention et de maitrise des risques qu’ils soient environnementaux ou professionnels.
Ce site industriel qui permet d’accueillir l’unité BIOGREEN avec un maximum de sécurité nous met à disposition une parcelle de 1000 m2 permettant l’implémentation de la machine dans des conditions équivalentes aux situations réelles des différents terrains qui pourraient recevoir ce dispositif dans le futur, comme à l’île de Pâques.
Avec la perspective d’implémentation en 2020, il était donc primordial pour la délégation Rapa Nui d’appréhender l’ensemble de l’installation in situ tout autant que d’échanger avec les ingénieurs de chez ETIA – Olivier Lepez ou Bastien Médrinal – ou encore Marco Simeoni pour comprendre le fonctionnement de la BIOGREEN en l’ayant sous les yeux.
A lire l’article sur l’accord avec la municipalité de Rapa Nui et Race for Water
A voir ou à revoir sur la page de notre site dédié à la technologie Biogreen les vidéos liées à ce sujet.
*La délégation était composée de Représentants de l’association « Rapa Nui for Water, de la Municipalité Rapa Nui (responsables de la gestion des déchets de l’île), du Président du Parlement Rapa Nui qui représente les Rapa Nui au gouvernement chilien, des représentants de l’opérateur d’électricité « SASIPA », des représentant des familles « Honui » (organe suprême de l’ile), et enfin des représentants gestion du parc national « Ma’u Henua ».